06 août 2006

LA GRANDE MARCHE HUMAINE

L'humanité est une grosse machine en marche,
Qui des Cieux a réçu l'évolution comme loi.
Ainsi naître grandir et mourir nous sont une foi.
Quelqu'en fusse son sort: courageux ou lâche
On ne saurait s'en dérober à cette incontournable.
Voilà comment l'homme ne saurait baisser les bras
Face à lui une vie qui coule et qui toujours déclara:
Je suis une machine qui roule. J'écrase les irrecevables.
Car en vous hommes une loi de Dieu est bien écrite.
Ce qui a fait de moi et la mort des moments de culte.
Je marcherai à ma façon car c'est ce qu'il faut
Hommes, vous êtes mes roues vers le lieu de dépot.
Vous porterez sur vos épaules petites et légères
Ma charge lourde n'ayant point un caractère éphémère;
sachant même que je vous écraserai de mes forces
C'est le prix qu'il faut payer pour que tu naisses.
Toi, moi n'obtemperons tous qu'au Maître des cieux.
Vous vous entre-tuerez dans tous les lieux.
Vos dignités seraient exposées à toutes les faces.
Vous haîrez les guerres, les conflits, les tortures lasses.
Qui ne sont que des leçons dispensées par Dieu.
Mais comment le savoir consumés par ces grands feux.
Il vous faut la mort à votre poursuite pour ce futur.
Tu es mes roues. Les maux sont les vôtres, Être dur.
Aucune Histoire n'ignore les luttes de tous les temps
Celles d'aujourd'hui, Homme, ne sont que, d'antan,
Une version adaptée à votre temps, votre memoire.
Car le monde est condamné à évoluer de toute façon
Les besoins, les troubles multiformes sont les bons maçons.
Tu as le devoir et le droit de critiquer, de nier et contester
Mais ce sont des choses qui des cieux sont bien attestées.