13 août 2006

NE ME CONTE PAS L'HOMME

Ne me conte pas cet affreux âge
Où l'homme indigne de ses aïeux,
Ne se soustrait plus de ses crimes par un adage,
Ses aïeux, par qui, il a réçu ce monde de mieux.

Ne me dis pas encore plus sur cet être mystérieux
Moi que les soucis ont rendu, ces temps, moins curieux.
Car quoi que l'on formule, il reste toujours le même homme
Qui n'a rien de particulier que son caractère fantôme.

Car que peut-on dire de vrai sur cette créature ambigüe
Qui dans touts ses entreprises, se prend en otage,
Dans ces pertes , il se montre toujours en véritable mage.
Laisse-moi me reposer des aventures de cet inégalé dépourvu.

La nature se sentirait mieux si l'Homme était absent,
Bien que le Maître de cieux se montrerait encore réticent.

Là où l'homme vit, tout ce avec lequel il fut créé
S'éffrite pétit-à-pétit au point qu'il cherche à s'en méfier.

Il s'est approprié ce monde
De son sang ainsi il l'inonde.
Rien que par l'amour des conflits
Rien n'est désormais vu de délit.
Car des grands ces crimes viennent
l'intérêt, l'amour de rester grand,
Choses à garder qu'en gardant son rang
Se conservent par la haine.
Ainsi le monde est devenu celui du deuil
Ne sont éphémères que les merveilles.
D'où va l'homme l'on me demande souvent
Il va sûrement, rétorqué-je, devant....