13 août 2006

A MA MAMAN

Quand ton nom vient dans cet infatigable esprit
L'envie me permet ainsi d'harmoniser les mots
Dans lesquels de beaux souvenirs sont écrits
Relatant le paradis du passé ou du présent les maux.

Maman quand je me rappelle de toi, de tes dons,
Allant et venant, rien que pour nous bâtir un mont,
De tes sourires inséparables, de tes douces mains,
Tes doux et reticents mots qui tantôt à mon attention
Chassent toutes ces mauvaises et bouleversantes confusions,
Tantôt prennent ma tête rêveuse dans leurs entrailles
Sentant sur mon corps souffler l'air d'un invisible éventail,
Je me disais, eh Dieu, que ce bonheur aie d'autres lendemains.

Maintenant que je suis loin de toi, de tes sagesses
Par lesquelles ici aussi je propage tes largesses
Souvent souriant;Souvent le visage serré des soucis
Je me demande d'où peux-tu te retrouver ces temps-ci
Toi dont les mains ont toujours quelque chose à accomplir.

Quand cette envie qui ne me quitte jamais de rimer les mots
Que ton souvenir, comme autrefois toi-même, me fait cadeau,
Maman les larmes me viennent aux yeux ivre d'envie de te voir.
Je me dis: la pauvre me suit toujours pour cette vie une gloire.

En toi, mes vers ont trouvé une espèce des roues
Sur lesquelles elles roulent avec un air doux.
Je me demande comment peut-on rouler ainsi
Sur un terrain caillouteux de la vie
Sans se faire mal au dos des secousses
On me répondit qu'une mer est une grande mer
Portant sur son dos sûr une pirogue chère
Qui glisse doucement sans mal ni bruit.
Ainsi j'ai conclu: je ne suis que ton fruit.