29 octobre 2006

LA SECURITE DE NOS ETATS EN QUESTIONS: FAUTE A NOS LEADERS PARTANT NOS PEUPLES

A force d'usurper les derniers deniers publics des greniers épuisés et endettés, nos leaders politiques africains, par amour fou du pouvoir partant de l'argent, ont aussi confisqué inconsciemment leur propre sécurité. Si hier des budgets faramineux étaient reservés aux services secrêts de nos Etats au point que nos roitelets se spolient inconsciemment le pouvoir moral de diriger les pauvres citoyens qu'étaient nos parents, aujourd'hui c'est la grande inverse qui est en train de battre des records. Des rebelles ou des révolutionnaires ou des insurgés parviennents aujourd'hui à atteindre leurs cibles qui ne sont rien que les capitales de nos Etats qui par le système des temps immemoriaux de concentration regroupent toutes les entités indispensables de nos pays. Une des preuves que jamais les souverainetés de nos pays n'ont encouru autant des risques que ces dernières années. Du Zaïre de Mobutu au Congo de Joseph Kabila, de la Centrafrique de Patassé à celle de Bozizé, de la Cote-d'ivoire de Gbagbo à celle du futur élu qui viendra un jour, partout l'on ne peut que constater la sécurité tamissée de nos pays. Ainsi les ennemis étrangers de nos Etats n'hésitent plus à armer des rebelles ou des mercénaires pour mettre en déroute les pouvoirs voulus par la volonté populaire. Il s'ensuit la volatilisation des intérêts nationaux à la merci des grands capitaux internationaux qui n'hésitent pas à endeuiller les pauvres peuples pour parvenir à leurs fins. C'est là une des raisons des multiples conflits qui continuent impunement d'agenouiller le paysage politique africain, une espèce d'enfant éternel à la soundiata kéïta. Nos armées sous-équipées jusqu'aux estomas ont plus des soucis pour leurs intestins- première sécurité- que pour le bien-être collectif. Ainsi le cas du Tchad n'est rien que la confirmation de nombreuses situations déplorables de nos pays. Ce qui ferait toujours le bien et l'objet d'excitation pour les nombreux mal-intentionnés qui ont toujours envie du pouvoir, un pouvoir possible seulement en Afrique "au bout du fusils". Il est vrai que c'est la seule voie qui mène à la démocratie dans nos Etats quasi-monarchiques. Mais quand de l'étranger des hommes viennent prendre un pouvoir décidé par le peuple fut-ce au prix des fraudes incroyables, il ne s'agit plus de règlement de compte entre opposants et hommes du pouvoir mais la pure et simple remise en question de la souveraineté de nos Etats......