23 septembre 2006

C’EST VOTRE FAUTE

Ceux qui meurent dans les mers et les océans
Et que vous étudiants vous vous comportez en fainéant
S’astreignant à contempler ces crimes trop souvent
Souriant ou se moquant de ceux à la quête du devant
Ce sont nos frères, nos parents. Nous sommes lâches.
Je persiste : nous sommes des lâches quand on se cache
Derrière des prétextes où on ne saurait longtemps rester
Puisque les maux qui le font risquer leur vies à quitter
Sont ces lits qui sont toujours étaler au berceau
Où toi comme moi pourront s’y trouver demain
Ne vantons pas nos éphémères déguisements de proche fin
Aujourd’hui tenant des mots souvent faux, demain dans l’eau
Oui il en est ainsi pour certains de ceux qui traversent
Posez des questions : rien que des profs et brillants étudiants
Mais n’ayant point en poches ce qui fait des hommes des galants
Après mille peines ayant abouti au néant finissent dans l’impasse.
Voilà pourquoi notre silence face à ce qu’on croit folie
Est une façon de cautionner comme d’autres le berceau démoli
Que certains soutiennent ayant assuré pour leur 80eme descendance
L’avenir pour lequel les hommes ont toujours tant sué.
Ainsi le sort réservé à Adam et à l’homme serait muet
Face à ces gens-là ayant tout et tout trouvé en place…..