22 juin 2009

Pour que Ben Bongo perdure au pouvoir, il lui faut consolider la démocratie participative et se lancer dans des grands projets d'investissements...

Ah que les présidents africains sont forts souvent...41 ans de pouvoir .....E, E, E, EEh EEEEh ! Mais après tout il y a l'évolution naturelle des choses. Heureusement pour nous. Bongo est aussi mort. On a trop pleuré en pleurant mais aussi on a trop pleuré en riant. Enfin que le Gabon aurait une autre pensée, un autre cerveau. Seulement que cela ne soit pas la continuité de ce qui est passé. Malheureusement ce qui est bien évident. Bongo a donné à son peuple ce qui a manqué à la plupart des pays de l'Afrique centrale autrement dit la paix...Et comme on dit en Afrique tout viendra de la paix... Alors on se prépare pour Ben Bongo. Oui pour Ben Bongo, car il sait comment son papa a duré. Mais seulement pour que lui, il puisse durer, il lui faudra s'adapter à ce monde. Par exemple faire tout ce que son papa n'a pas oser faire. Autrement dit mettre en jeu son pouvoir. Mais comment ? Une inspiration: le Maroc de Mohamed VI. Avant le règne de ce roi que je respecte beaucoup, beaucoup des choses faisaient mal aux marocains. Mais à l'image du grand changement qu'a connu l'Amérique d'Obama par rapport à celui de Bush, celui-ci a marqué une tournure extra-ordinaire qui n'a pas manqué de consolider son image dans les coeurs de tous les marocains. Et oui c'est bien cela. Aujourd'hui ayant accompli ce qui est son devoir, il a la conscience tranquille car son pays est civilisé. Contrairement à la Tunisie où Ben Ali a peur voire même trop peur. Alors Ben Bongo aussi peut aller dans ce sens. Et pour qu'il puisse vraiment gagner la patience des gabonais, il doit non seulement consolider la démocratie mais aussi et surtout se lancer dans des grands projets d'investissements pour redynamiser et diversifier l'éconmie gabonaise....Par là il peut faire autant que son père en règne...Seulement pas plus de deux mandats..Et bien oui car le peuple grandit aussi.... c'est ça la vie.