25 septembre 2007

A QUOI SERVENT LES BOURSES D’ETUDES A L’ETRANGER SI LES RESULTATS S’APPELLENT DEPENDANCE, CHOMAGE

Lorsque l’investissement au profit du développement humain d’un Etat n’a des conséquences que des statistiques affreuses en contre-performance, cet investissement s’appelle dilapidation des biens publics. Lorsqu’il y a dilapidation des biens publics sous couvert d’acte légal, ceci s’appelle détournement déguisé des deniers communs, par conséquent un acte criminel qui mérite d’être enquêté puis soumis à l’appréciation de la justice. Mais comment parvenir à une telle punition méritoire lorsque ceux qui peuvent nous en assurer sont à la quête perpétuelle de leurs pains quotidiens au bord des pistes ? Comment en parvenir lorsque ceux qui nous dirigent sont préoccupés par le culte de leur personnalité que d’actes dignes de telle stature ? Oui comment en parvenir lorsque l’intérêt commun est pris au dépourvu chaque fois que son frère, sa tribu, son ethnie voire sa race est en question ?

Conséquence : jamais je n’ai vu un pays où le crime (économique ou social) est cautionné avec autant de joie, autant de pompe et autant d’abnégation que la Mauritanie où tout est à régler à base de ould ammi, à base de khouya. Tant pis pour ceux qui n’ont pas des chiens susceptibles de leurs procurer de bons rats et de bons écureuils gras. Tant pis aux sans bras-longs oui tant pis aux pauvres.

L’impunité a toujours caractérisé le fonctionnement de notre pays. Elle persévère encore même si sa seule victime se nomme : développement, et sa seule destination : révolution. Ce qui est regrettable.

En effet quand on essaie d’analyser de plus près les efforts consentis par l’Etat mauritanien en matière de développement humain, l’on peut se rendre compte d’une évidence : ce que aucun effort n’est ménagé en la matière. Mais lorsqu’il s’agit d’observer de près le suivi de ces investissements l’on ne serait pas non plus étonné que s’il y a un pays où l’on est en mesure de négliger avec une certaine hypocrisie et parcimonie le bien public, ce pays devrait bien être la Mauritanie. Conséquence : combien des projets restent aujourd’hui inachevés ? Combien d’argent gaspillé s’il n’est pas tout simplement détourné ? Oui combien d’argent gaspillé qui pouvait pourtant aider à éradiquer la pauvreté cruciale dont le peuple mauritanien est victime depuis bien des décennies ?

Cette pathologie touche à tous les secteurs. Mais ce qui est à l’ordre du jour et auquel j’ai décidé de m’intéresser est bien évidemment les bourses offertes aux étudiants mauritaniens qui mènent avec courage et sacrifice de soi leurs études à l’étranger. Je ne suis pas contre le fait qu’ils puissent bénéficier de leurs droits les plus absolus et les plus élémentaires, surtout dans un pays où chacun préoccupé par le souci de se doter d’un boubou dépassé par la poche. Mais lorsque ces bourses n’ont pour but principal que de conduire ses bénéficiaires aux arènes du chômage, ma foi, elles n’auront aucun but que simple gaspillage. Et Dieu sait que c’est en connaissance de cause que je parle. Car aujourd’hui malgré le besoin crucial de notre pays en intellectuels pragmatiques, ce sont des centaines d’étudiants mauritaniens, à l’étranger, qui se posent la question quant à ceux qu’ils feront après leurs brillantes études. N’est-ce pas là un grand paradoxe pour un pays qui ne cesse d’envoyer chaque année des centaines d’étudiants boursiers à l’étranger pour apprendre ce qui n’existe pas chez nous ? Alors que depuis bien longtemps s’il y avait vraiment une véritable volonté politique beaucoup d’étudiants pouvait mener leurs études chez nous et ceci avec économie des finances de l’Etat. Car faut-il rappeler que ces bouses reviennent très onéreuses à l’Etat mauritanien ?

Mais à nos leaders de savoir que notre pays ne saurait persévérer dans cette criminelle dépendance d’autres pays en matière d’études lorsque l’on sait pourtant que les bourses offertes annuellement pouvaient servir a construire des instituts et des grandes écoles susceptibles d’assurer une formation performante à pauvres, riches, majors et dépossédés de leurs titres mérités. SERAIT-ON POUR AUTANT ENTENDU ? WAIT AND SEE….
Soulé Abdou Diarra

4 Comments:

At 03 octobre, 2007, Anonymous Anonyme said...

Tout depend de la vision qu'on a. toi meme tu sais que les autoirités sont poussées à voler qu'à travailler voila pourquoi elles font du n'immporte quoi ...........

 
At 04 octobre, 2007, Anonymous Anonyme said...

Frère laisser nous prendre notre part du gateau tant volé.....c'est notre droit et notre manière à nous d'avoir notre part de ce gateau

 
At 05 octobre, 2007, Anonymous Anonyme said...

Tu as parfaitement raison mais tu sais nos dirigeants ne savent rien de tt cela sauf leurs poches.....tous des fils de putes

 
At 05 octobre, 2007, Anonymous Anonyme said...

Si j'étais à ta place j'écrirai au président pour lui dire que sa maman de p....... n'a pas droit à l'erreur......
TT dernierement...j'ai entendu qu'il veut creer son parti mais il est fou il veut qu'on retourne à la case de depart.le mauritanien n'a pas le sens de l'evolution...

 

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