27 décembre 2009

Que retenir de 2009 ?

2009 out. 2010 in. C’est bientôt. Mais avant que la nouvelle aventure ne commence, qu’a-t-on retenu de 2009 pour mieux prévenir 2010. Si les journaux reviennent sur les grands moments qui ont enrichi l’histoire humaine dans ce qu’elle a de bien comme de mal, de curieux et d’ordinaire, à mon niveau, j’ai décidé de revenir sur les événements qui m’ont marqué, personnellement, au cours de cette année.
Le premier événement qui a retenu mon attention, au niveau international, c’est bien-sûr le changement qu’a engendré l’arrivée au pouvoir de Barack Obama. Jamais le monde n’a osé être sûr de ce qu’il accomplit comme aujourd’hui. Nous ne sommes pas simplement, peut-être, sauvés d’une crise causée par la guerre d’identités dont tout le monde connaît ses dégâts collatéraux, nous nous sommes aussi retrouvés, par la détermination de cet homme, hors de portée d’une crise économique qui, dans l’histoire, n’avait eu des solutions, pourtant, qu’au prix de la détresse et des vies humaines. Merci Obama.
Le second événement, last but not least, est le sommet de Copenhague. L’idée et la volonté, seules, de se retrouver pour discuter d’un sort commun de l’humanité, prouve que l’humanité reconnait enfin appartenir à une même et unique maison appelée terre. Que le résultat soit minime ou non, nous nous sommes encore qu’au début. Même tard, notre prise de conscience actuelle nous obligera, un jour, à une action commune et immédiate. Merci l’homme.
Au niveau national deux événement m’ont aussi marqué : le premier est le caractère imprévisible des militaires de mon pays. Que l’on le reconnaisse aujourd’hui, à qui veut l’entendre, ce sont ces militaires qui ont bradé notre souveraineté nationale dans l’histoire. Pendant des années de gouvernance, ils ont continué sur cette même lancée. Et 49 ans après les indépendances n’ont eu comme résultats que l’enracinement de la corruption et l’institutionnalisation de la ségrégation. Comme d’autres pays, ils n’ont pas servi de garant à la souveraineté de l’Etat. Ils ont plutôt humilié le peuple à travers l’image du pays. Que l’on l’accepte ou non, force est de reconnaître, que notre souveraineté ne nous appartient plus.
Le second événement est le retour à 180 ° de ces mêmes militaires. Contrainte des moments ou nausées de l’excès ?
Tout ce que l’on sait est que les différents coups qui ont caractérisé le champ politique mauritanien dans l’écart de deux ans ont eu, chacun sa spécificité mais tous unanimes sur une : la Mauritanie d’après 2005 ne saurait être celle d’avant 2005. On est contraint de faire mieux afin de ne plus offrir l’occasion à quelqu’un d’autre de justifier son éventuelle frasque.
C’est ainsi que la Mauritanie a connu beaucoup de changement : les impunis et les intouchables d’hier sont en train de payer de leur vanité. Cet assainissement ne touche pas simplement le champ administratif, il s’attaque aussi à la ville de Nouakchott qui est en train de faire peau neuve. Jamais le mauritanien n’a pu être si courageux qu’aujourd’hui. Plus de retour en arrière…..
Merci 2009, que 2010 fasse mieux.

3 Comments:

At 17 janvier, 2010, Anonymous Anonyme said...

il a raison.......non ?

 
At 17 janvier, 2010, Anonymous Anonyme said...

Comment voudrez-vous autrement ? une femme qui sait le maigre de son mari fou d'elle mais qui l'oblige à dépenser trois fois plus que son salaire... L'on ne pourra s'attendre que ce dont on assiste aujourd'hui....

 
At 17 janvier, 2010, Anonymous Anonyme said...

que dieu me preserve de ces foutaises...misogyne ....

 

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