16 novembre 2009

QUI CONSEILLE AZIZ, QUI GARANTIT SA SECURITE ?

Qui conseille Aziz ? Qui assure sa sécurité ? A travers l’œuvre qu’il est en train d’accomplir aujourd’hui l’homme du changement a-t-il laissé l’occasion à ses potentiels détracteurs de pouvoir au cas où…..justifier leur éventuelle frasque politique ? Pourquoi après Aziz à court terme, les mauritaniens risqueront-ils de se retrouver frustrés, par conséquent ne léseront d’aucun moyen pour se forger une situation juste et équitable ?
Nouakchott. Lundi 16 Novembre 2009. Il est très exactement 13h45. Les nouvelles, les bonnes bien-sûr, proviennent de partout. Sur le net les fondées et leurs contraires s’affrontent. Ce qui reste irréfutable dans cette guerre d’opinions, de montages et des coups inhumains, est une seule et unique chose : l’homme qui avait promis de lutter contre les ennemis de la Mauritanie, est en train de joindre l’acte à la parole. Nouakchott est devenue cette terre fertile qui fait pousser ses herbes chaque fois que la pluie Aziz tombe. Nous ne sommes plus au temps de manipulations ou des promesses stériles. Chaque jour qui naît avec son nom et ses couleurs, notre pays à travers sa politique renaît aussi avec son même nom mais armé de nouvelles couleurs. Cette campagne d’assainissement et de construction a fait déjà des victimes. Des têtes sont tombées. D’autres tomberont.
L’état d’esprit est tellement stable qu’aujourd’hui, tout bon mauritanien se pose la question opportune du moment. Permettront-ils à notre héros de poursuivre son œuvre sacrée ?
Mais se contenter de cette seule préoccupation serait ne voir qu’une seule face de la pièce de monnaie.
En effet, de par sa nature, ses œuvres, impossible de ne pas reconnaître que l’homme qui nous dirige aujourd’hui a du courage qui excelle souvent au culot. N’est-ce pas lui qui a mis fin au régime cru interminable de O/ Taya ? N’est-ce pas le même qui reviendrait une année plus tard pour mettre un terme au pouvoir de O/ Cheikh Abdallahi, sachant tout ce qui l’attend comme sanctions de la part de la communauté internationale ? N’est-ce pas lui qui a donné à Kadhafi son pain favori en rompant les relations diplomatiques que notre pays entretenait avec l’Etat d’Israël mais qui ne tarderait pas, quelques mois seulement plus tard, de prendre un virage à 180° de l’option du même homme ?
Mais plus que tout ceci, notre héro devrait avoir un trésor d’inspiration et de sécurisation, garant de sa survie.
En effet, s’il est vrai que diriger et savoir décider relèvent plus du caractère que du niveau d’instruction, savoir s’entourer, tout au moins, est une affaire d’intelligence. Et depuis son arrivée après son premier coup, il avait su s’entourer. Mais bien plus malin celui est celui qui est en mesure de déchiffrer toutes les facettes de la politique. Ce qu’on sait ce que c’est le président qui exécute mais pas toujours lui qui décide. Serait-il le cas pour Aziz aussi ?
Possible mais ce qu’on peut affirmer aujourd’hui est de deux côtés : Aziz est un fin politique et ses décisions ne peuvent pas provenir d’un champ stérile et inculte. Ensuite sa sécurité à des garanties mais de quel côté. Des occidentaux ou de nos voisins maghrébins du Nord-Ouest et de Nord-est ?
Mais s’il s’agira effectivement de cela, pourquoi a-t-il laissé entendre au cours d’une région avec les secrétaires généraux des départements ministériels qu’il luttera contre la gabegie sous toutes ses formes quelque soit le prix à payer ?