14 janvier 2010

Haïti sous les décombres, la Mauritanie est-elle épargnée pour toujours ?

Le jour de notre mort, c’est le jour de notre mort. Quoique l’on fasse l’on ne peut y échapper. C’est normal religieusement. Mais comme je suis de ces gens à qui on a appris que dans toutes les situations, l’on doit être capable de faire quelque chose, voici ce qui a été l’objet de mes spéculations aujourd’hui.
Nous sommes le Mercredi 13 Janvier 2010. Il est exactement 8 h 00. Je suis dans mon bureau. Comme tous les jours, j’ai allumé mon pc. Et avant toute chose, j’ai pris connaissance du pouls de notre monde. Sans surprise me voilà, bouche bée, devant le déluge à Haïti. A quatre heures un séisme de magnitude 7, sur l’échelle de Richter a endeuillé de milliers de familles. On ne sait pas encore le nombre exact de victimes (le chiffre de 100 000 est avancé), mais on sait que les dégâts exigeront, pour d’éventuelles restaurations, quelques milliards de dollars. Pauvre monde. Pauvre homme au destin lugubre.
Mais ce n’est pas ce qui me préoccupe moi. Vous vous rappelez de ce que dit cet adage soninké ? Non, je sens que vous l’aviez oublié. Ok je vous le rappelle : « lorsque la mort est aux portes de tes voisins ou tes frères, dis-toi qu’elle n’est pas loin de toi. »
Depuis mon arrivée à Nouakchott déjà je ne cesse de me poser un certain nombre de questions concernant l’issue d’éventuels déchainements des forces occultes de la nature dans notre pays également. Ce n’est pas par hasard de m’en soucier. Car, en 2007 déjà, des rumeurs laissaient entendre que Nouakchott serait sous les eaux. Au lendemain, seul le pauvre pouvait apercevoir son voisin pauvre laver la figure. Tous ceux qui avaient les moyens avaient pris la fuite d’une manière ou d’une autre. Ensuite, ces dernières années, vous le savez peut-être mieux que moi, on ne cesse de faire savoir les éventuelles conséquences du réchauffement climatique. Le climat est chaud voire même plus chaud qu’avant. Mais ce réchauffement et ce ‘il pourrait impliquer comme conséquences imprévues pour des pays comme le nôtre, ne sert pas encore de précaution pour le mauritanien au niveau de ses autorités. Pour s’en convaincre, il suffit, juste de se rendre à Nouakchott, direction l’océan atlantique. Tout le monde sait qu’il n’y a pas de ceinture entre cette mer et la ville. Mais aujourd’hui certaines maisons ont le pied dans les vagues de notre océan.
Alors le souci que je me suis posé est le suivant. Au cas où les forces occultes de l’océan se déchaînent que va-t-il advenir au pauvre mauritanien ? Quelles sont les mesures mises en place par nos autorités pour soulager les éventuelles victimes avant l’arrivée d’éventuels secours étrangers ?
De la même manière que je n’ai pas pu trouver des réponses, je pense qu’il en est de même pour vous aussi. Mais avant tout : pourquoi nos autorités ne cherchent-elles pas à prévenir dès maintenant avant qu’il ne ferait trop tard en déblayant des quartiers qui sont derrière le cinquième arrondissement vers l’océan, en construisant des vrais habitats à l’est de Nouakchott ou en créant de nouvelles villes tout simplement ?

2 Comments:

At 17 janvier, 2010, Anonymous Anonyme said...

moi personnellement je ne comprends pas nos mentalités. Comment tu peux oser penser à des malheurs pour ton pays....

 
At 17 janvier, 2010, Anonymous Anonyme said...

Manière de prévenir à mon avis....
Soulé

 

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