17 juin 2010

Coupe du monde 2010: pourquoi sommes des éternels supporteurs d'autres équipes ?

La CAN est passée. Nous voici de plein pied dans la coupe du monde. Mais toujours une seule question qui continue de préoccuper notre citoyen lambda, à savoir, pourquoi sommes-nous des éternels supporteurs d’autres équipes ?

Bien évidemment les opinions divergeront pour une quelconque tentative de réponse. Mais ce sur quoi elles ne feront pas amalgame est le constat selon lequel les moyens font défaut.

Pourtant selon ma propre observation, critique de cette thèse qui fait toujours référence aux moyens lorsqu’on veut faire quelque chose, le problème du sport mauritanien est d’abord managérial autrement dit il est identique au problème rencontré dans tous les autres secteurs.

Il est managérial car l’on peut faire ce qui est possible avec ce qu’on a. Mais ne rien faire et s’adonner au gâchis du peu qu’on a c’est porter un coup de désespoir au secteur qu’on manage.

En effet depuis que notre pays est pays, il n’a jamais pris part à une can ni à une coupe du monde. Quant aux compétitions régionales et sous-régionales nos équipes participantes sont rarement revenues avec des défaites inférieures à 7 but à zéro.

La réalité est que notre pays dispose des talents qu’il soit à l’intérieur comme à l’extérieur. Mais notre manque de vision en ce sens n’a pas permis la mise en place d’une politique sportive cohérente à court, moyen et long terme. Il s’ensuit des engagements temporaires et fugitifs hypocrites aux crimes économiques conséquents. Le peuple est à l’attente et les promesses d’une qualification prochaine aux phases finales de la can se sont toujours révélées en rêves à l’œil ouvert et conscient.

Que faut-il alors faire ?

Nous n’avons cessé de le dire et le répéter. Pour agir efficacement, perdons de vue notre mentalité de bédouin. Une feuille de route pour ne pas dire un plan d’action est toujours utile pour parvenir. Ainsi premièrement se fixer d’abord des objectifs en fonction de nos moyens, ensuite mettre en place un plan d’action et enfin procéder à la concrétisation des objectifs spécifiques.