24 février 2010

On a débusqué et licencié + 5000 larrons, faisons un état des lieux des besoins en personnel et procédons à un recrutement officiel

En Mauritanie, entre ce qu’on dit et ce qu’il en est réellement sur le terrain, il y a toujours de l’espace même si, il faut le reconnaître, ce qu’on dit s’inspire toujours d’une certaine vérité ou du moins de l’idée qu’on a de celle-ci même montée et manipulée.

Mais nul ne peut contester le fait que l’une des entraves au développement de notre pays est son administration à travers son personnel pour la plupart fictif et incompétent dont l’acte quotidien est resté caractérisé machinalement par la course vers l’enrichissement quelqu’en soient les moyens.

Derrière cette folle envie qui n’est sûrement pas fortuite eu égard aux modes de vie et à l’instabilité politique susceptible de surgir à tout moment balayant tout ce qu’elle trouve sur sa piste, l’adage reste « tout faire en peu de temps avec tous les moyens ». Le clientélisme nourri de favoritisme inspiré à son tour de clanisme et la corruption ont eu gain de cause sur toutes les autres valeurs patriotiques partant morales. L’administration publique est devenue alors le moyen moderne de consolidation des liens parentaux à travers la race, la tribu, l’ethnie et la famille. Il n’est pas étonnant que dans une seule de nos directions, l’on puisse trouver tous les fonctionnaires d’une même famille. Je veux dire justement un fonctionnaire reconnu par l’Etat et les autres, tous affublés de l’hypothétique et euphémiste qualification de non permanent. Ils sont des milliers ainsi.

Etrange administration où personne ne meurt, personne ne démissionne, personne n’émigre. Etrange administration où le surbooking est le mot courant mais où pourtant rien ne bouge.

Aujourd’hui, on parle de 5000 employés fictifs. Mais pour tout celui qui est déjà passé par là, la vérité est que c’est bien plus. Et la source de ce bel immonde est à chercher chez nos dirigeants d’abord qui ont fait toujours preuve d’un laxisme qui relève de l’incompétence, de la peur mais aussi et surtout d’une volonté délibérée de faire enivrer afin de pouvoir mieux voler soi-même et en toute tranquillité. Ensuite et enfin, il est à justifier par nos mentalités claniques et simplicistes selon lesquelles il faut tout avoir avec les siens et seulement les siens, en peu de temps et sans suer. Et pour rester toujours ainsi, le mieux serait de ne pas oublier les parents. Eternel soleil contre lequel la nuit semble perdre son temps.

Aujourd’hui, sachant d’où on vient réellement le temps n’est pas au cri de victoire, je pense que la véritable préoccupation que l’on doit se fixer est de prévenir ces genres des situations. D’abord notre pays doit se fixer un plan de développement basé sur des visions en l’honneur des secteurs prioritaires, ensuite faire un état des lieux des besoins de tous les ministères en personnel conformément aux besoins et enfin procéder au recrutement par concours.

Quant à ce qui est de la non-permanence et sachant ce qu’elle a coûtée au pays, elle ne doit faire de consensus que lorsqu’elle est inévitable et sa demande formulée auprès de la présidence. Mais qui sera rompue une fois à son terme. Faut-il justement mettre en place une entité qui sera chargée de ce coin obscur des faits ?

En tout cas le moins que l’on puisse oser croire est que chaque jour on franchit une étape dans notre lutte perpétuelle POUR UNE MAURITANIE UNIE ET INDIVISIBLE, EGALITAIRE ET JUSTE, RECONNUE ET DEVELOPPEE .

1 Comments:

At 03 mars, 2010, Anonymous Anonyme said...

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