La semaine de la Rim à Paris: Une histoire qui ne se justifie pas
APRES LA PLUIE LE BEAU TEMPS. LE TEMPS DU PARDON ET DE LA CONCORDE.LE TEMPS DE L'UNITE ET DE L'EQUITE. LE TEMPS DU TRAVAIL ET DU MERITE. LE TEMPS DU DEVELOPPEMENT ET DE L'IMPUNITE.EN UN MOT LE TEMPS DE L'INVESTISSEMENT DE CHAQUE MAURITANIEN POUR LE BIEN DE NOTRE PAYS.
Le 04 Février 2012, la ville d’Ouadane rayonnera sous les couleurs de la seconde édition du festival des villes anciennes. Depuis des mois déjà, certains voyagistes et particuliers, français notamment, ont fait acte de leur participation. A Nouakchott, l’évènement est aussi à la une des discussions dans certains salons huppés. Une preuve que le festival des villes anciennes, qui est à sa seconde édition cette année après celle de Chinguitti l’année passée, tient à s’inscrire dans la durabilité.
Mais au-delà de cet engouement qui parait être tout à fait logique pour un pays où il n’y a quasiment pas de précédent en matière de tourisme, que nous inspire réellement la deuxième édition de ce festival notamment du point de vue touristique ? Notre administration nationale du tourisme aura-t-elle enfin l’inspiration tant cherchée ? Autrement dit l’évènementiel sera-t-il au centre d’une éventuelle stratégie en vue de la relance du secteur du tourisme ?
En effet, quand il s’agit de notre administration nationale du tourisme, le plus grand futurologue aura du mal à prévoir un iota de ce qui pourra être fait dans les jours à venir - si ce n’est le statu quo- tellement, le défaut de volonté nourri par la carence en idées adaptées, ici, se dilue dans celui des moyens à plusieurs niveaux et tout ceci, aux mains d’un ministère qui a du mal à convaincre les hautes autorités à leur doter du minimum nécessaire.
Mais quoi qui puisse advenir, l’engouement populaire qu’est en train d’engendrer le festival des villes anciennes est venu confirmer ce que nous avions avancé et défendu depuis fort longtemps, à savoir communiquer en faisant beaucoup de bruits.
En effet, plus d’un averti sait que la peur véhiculée par le spectre du terrorisme reste ce qui freine la reprise de l’activité touristique dans notre pays. Malheureusement, dans le cadre du rétablissement de l’image d’une Mauritanie stable et sécurisée, il y a lieu de reconnaître qu’aucun effort n’est engagé malgré les énormes sacrifices consentis en termes de lutte contre le terrorisme.
Aujourd’hui, Dieu sait que notre pays reste l’un des plus sûrs dans la région. Et le peu de touristes qui nous rendent visite ne manquent de s’en rendre comptent aussi vite. Mais faudrait-il encore communiquer là-dessus à travers des actions concrètes à l’image de l’actuel festival des villes anciennes.
En effet, on aura beau à dire et à redire que la Mauritanie est un pays stable et sûr sans changer grand-chose de l’idée que l’on a d’elle tant qu’à travers des manifestations de promotion touristique organisées sur place, on ne fait pas vivre ceux qui en doutent du bien fondé de notre thèse.
Pour parvenir, il va sans dire que les bonnes idées ne feront aucun défaut. Qu’il soit un simple salon du tourisme où on prendrait soin de convier des T.O bien définis ou une simple journée de promotion de la diversité culturelle où on donnera l’occasion à toute la Mauritanie de découvrir la Mauritanie, faire du bruit reste l’issue ultime dont l’essence est de tenir le touriste par la main. Mais faudrait-il encore la volonté, la volonté de faire et d’œuvrer sans aucune condition fut-ce celle des moyens énormes que l’on a l’habitude d’exiger.
En tout cas, quoi que l’on puisse dire le festival des villes anciennes a eu le mérite de faire inspirer au fait que faire du bruit est un des moyens les plus efficaces d’assurer la relance progressive du tourisme en Mauritanie ?
La leçon sera-t-elle discernée, étudiée et mise en pratique ?
Attendons et voyons …..