29 octobre 2009

NON POUR LA REGULARISATION MASSIVE DE NON-PERMANENTS MAJORITAIREMENT INCOMPETENTS ET FICTIFS

Ces derniers jours des rumeurs folles courent dans les coulisses de nos administrations. Elles sont folles car apparemment elles manquent de fondement et surtout de raison d’être digne du changement actuel auquel on est entrain d’assister aujourd’hui. Il paraît que le nouvel homme fort de Nouakchott dans le cadre de sa lutte acharnée contre la gabegie selon son terme préférable aurait signifié qu’il n’accepterait plus l’histoire de fonctionnaires non permanents au sein de l’administration. Bien. Mais le problème n’est pas là. Il parait également qu’il voudrait régulariser la situation de milliers de non-permanents qui peuplent notre administration souvent même fictivement. Là, il y a lieu de revoir l’idée. Car à mon avis elle n’est pas la bonne. Ayant passé quelques jours dans cette administration je sais de quoi je parle.
En effet le problème de non-permanence dans notre administration est un véritable casse-tête. Pendant des années, les recrutements par concours étaient justes le monopole de deux ministères : la défense et l’éducation et au cas échéant la santé. Une espèce d’état consommateur plutôt que producteur. Ainsi au cours de ces années les autres pour répondre à leurs besoins de plus en plus croissants et exigeants en compétences n’avaient d’autres choix que de s’adonner à des recrutements temporaires ici appelés non-permanents. Mais voilà, comme je ne cesse de le répéter, en Mauritanie, l’eau déborde toujours le vase. Pendant des années alors, les chefs de nos différentes administrations s’étaient adonnés à des recrutements de non permanents par clientélisme, favoritisme souvent même de manière fictive. Nos administrations se sont remplies non seulement d’incompétents, mais surtout d’employés fictifs souvent avec des salaires qui dépassent celui de Mr le ministre lui-même. Fait divers : un jour en plein stage avec celui qui est mon chef hiérarchique de services, un monsieur se présenta devant nous tout suant nous demandant la liste des employés pour voir si son nom y figurait. Etonné j’ai demandé au chef, ancien dans la dite direction depuis deux décennies s’il connaissait le monsieur, il m’a répondu négativement. Et pourtant bizarrement on a trouvé le nom du monsieur sur la liste. Expérience sans précédente mais pas la seule.
Il est évident que toutes nos administrations en sont victimes. Alors maintenant que les lueurs s’annoncent à l’horizon faut-il laisser cette administration dans cette boue en la pataugeant davantage ?
Je ne le pense pas. Au lieu d’une régulation massive, l’on doit d’abord séparer le grain de l’ivraie. L’on doit, selon une première option, d’abord procéder à un recensement général des employés de notre administration ainsi que des non-permanents pour voir ceux qui sont vrais et ceux qui ne l’ont pas. La seconde possibilité nous conseille à faire passer tous ceux qui se disent non permanents par concours au terme de leurs contrats. Notre administration aujourd’hui mérite une autre réalité que celle qu’elle est en train de vivre. Notre pays est jeune. Elle ne peut être dirigée efficacement que par des jeunes qui ont appris les nouveautés et qui sont en mesure de les appliquer sans ambigüité.
L’on ne doit pas appuyer sur une vieille vache que l’on tient à relever de sa chute. L’on ne doit pas régulariser des millions de non permanents incompétents, fictifs. Ceux qui le méritent n’auront pas froid aux yeux lorsqu’on leur conseille de passer par voie légale autrement dit le concours. Donc la voie légitime est de faire régulariser tous par voie de concours. Les incompétents et les fictifs partiront. Les compétents resteront.
Quant aux vieux, symboles d’une époque révolue, avec tous les respects que je leur dois, pour le bien de notre pays, ils sont tenus à demander de départs volontaires en contrepartie de dédommagement pour leurs biens personnels, pour celui de leurs descendants aussi.

28 octobre 2009

MERCI DIEU, ENFIN CE PAYS QUI BOUGE, ET QUI BOUGE DE FAçON INCROYABLE...

A VOIR AUJOURD'HUI AVEC QUEL RYTHME DE CHANGEMENT LES CHOSES SE PASSENT EN MAURITANIE, TOUT INDIQUE QU'IL Y A LIEU DE REMERCIER LE DIEU DES MONDES.

BIZZARE NON ? ET POURTANT C'EST PLUS QU'UNE REALITE. LES CHOSES, A TOUS LES NIVEAUX, S'AMELIORENT SI VITE QUE L'ON SE CROIT SOUVENT FACE A UN CONTE DE FEES.

QUI A DIT QUE LA MAURITANIE EST INGOUVERNABLE ? QUI A DIT QUE LE MAURITANIEN SE CROIT PLUS EN DESERT QUE DANS UN ETAT, MENTALITE OBLIGE ?

IL EST VRAI QUE NOUS RESTONS ENCORE UN LIQUIDE QUI MALGRE LES MESURES DRACONNIENNES QUE L'ON PEUT ENVISAGER POUR NOUS MAINTENIR NOUS PARVENONS TOUJOURS A NOUS FORGER UNE ISSUE. MAIS, QUAND MEME, DESORMAIS A UN NIVEAU RAISONNABLE. MERCI L'ETERNELLE EPEE DE DAMOCLES PLANANT AU DESSUS DE TOUTES LES TETES ET DURE AVEC CELLES QUI DERAILLERONT.

EN REALITE LA MAURITANIE N'ETAIT PAS CE PAYS AUSSI INGOUVERNABLE COMME ON LE PENSAIT. ELLE N'AVAIT PAS EU LA CHANCE D'ETRE DIRIGEE PAR UN HOMME DE LA CARRURE DE NOTRE ACTUEL HOMME FORT. PEUPLE DE PAIX, LE MAURITANIEN LAISSE TOUT ENTRE LES MAINS DES CIEUX. PEUPLE D'AFFAIRES, A CHAQUE OCCASION DE SA PROMOTION, IL NE MANQUERA PAS DE PROFITER. MANQUE D'ASSURANCE OU SITUATIONS L'OBLIGENT ?

CE QUE L'ON DOIT RECONNAÎTRE AUJOURD'HUI CE QUE CES COMPORTEMENTS IMMORAUX N'ONT JAMAIS ETE CEUX DE TOUT LE MONDE.

QUOIQU'IL EN SOIT TOUT DIT QUE LA MARCHE ENTAMEE EN 2005 PAR NOTRE PAYS EST UNE MARCHE DE NON RETOUR. EST-CE NOTRE PATIENCE QUI A PAYE ? EST-CE LA COURSE VERS LES INTERETS QUI SE JUSTIFIENT ?

QUOIQUE L'ON PUISSE PENSER L'ON DOIT RECONNAITRE AUJOURD'HUI QUE LES COUPS D'ETAT ONT TOUJOURS CETTE PART D'EXCEPTIONNEL. CE QU'ILS CONTRAIGNENET SON AUTEUR OU SES AUTEURS A TOUJOURS FAIRE MIEUX. N'EST-CE PAS NOTRE BIEN DANS CE CAS. MERCI DIEU NOTRE PATIENCE A ENFIN PAYE....

27 octobre 2009

Aziz survivra-t-il à son courage nourri de devoir ?

Depuis le début de ce mois d’octobre les vrais signes révélateurs de la taciturnité de notre président ne cessent de se montrer de jour en jour. Et bien avant les cent jours de notre héros à la tête de notre pays, cent jours par lesquels l’homme a pris l’habitude de juger l’action d’un autre, tout mauritanien, fidèle à la vérité, peut à partir des changements que notre pays est en train de connaître aujourd’hui, reconnaître que l’homme qui nous dirige est bien celui dont notre pays avait pourtant longtemps besoin.
Jamais l’on ne peut citer un domaine où ce changement ne s’est pas introduit. Notre capitale Nouakchott, notre seule fierté en quelque sorte, est en train de faire peau neuve. Une véritable campagne d’assainissement, sans précédent, dans l’histoire de notre pays, entre aujourd’hui dans sa deuxième semaine. Les coins les plus sacrés n’y échapperont pas. Certaines parties de la ville ont déjà commencé à faire un au revoir définitif aux dunes de sables qui ont toujours pollué les rares routes bitumées que l’on dispose. L’asphalte et le béton ne cessent de se faire couler. Tout dit que la continuité dans la détermination actuelle d’aller en avance engendrera une autre Nouakchott digne d’une ville moderne ; étiquette dont elle s’était pourtant longtemps donnée sans pour autant fait le minimum nécessaire en la matière.
Et pourtant Papa Aziz ne s’est pas arrêté là. Il s’est avéré que le président des pauvres est en réalité vraiment celui des pauvres autrement dit celui qui connaît les maux du pays, ces maux par où il a longtemps saigné d’incroyables hémorragies.
C’est ainsi que la lutte contre la gabegie a pris toutes ses formes dignes. Les caciques de l’argent facile sont en train de regretter leurs crimes économiques doublés d’immoralité patriotique. Le train de la course vers l’enrichissement personnel s’est ralenti pour ne pas dire arrêté. S’il ne nous faut pas d’autres prisons pour accueillir ces escrocs économiques, l’administration nationale est quand même sur la voie d’être décantée. Chaque jour les relèvements de fonctions viennent augmenter le groupe de dizaines d’autres.
Le train de vie de l’administration publique ne fait pas aussi exception. Désormais tout ce qui appartient à l’Etat ne pourrait être utilisé à tort et à travers. Les voitures de l’Etat ne sauraient servir désormais de berger ou de citerne dans les compagnes ni de moyen de s’enorgueillir dans le cadre de ses escapades nocturnes. En dehors des horaires du travail, interdiction, à quelques exception près, de voir circuler les véhicules immatriculés SG. Une révolution non ? Surtout pour tout celui qui sait ce que vaut en réalité notre administration. Longtemps dépensière, elle fut pourtant celle la plus inefficace, la plus incompétente mais aussi et surtout la plus paresseuse qui s’est toujours contentée d’accomplir ce qui existe avec amateurisme, clientélisme et favoritisme. Par cet état d’esprit elle fut longtemps peuplée d’incompétents de toute envergure. Les bureaux ne servirent que des salons de thé où les retrouvailles ont toujours été l’occasion de discuter de ses coups, versions crimes économiques. Et imaginez ce que le téléphone peut endurer dans pareilles situations dans un pays où non seulement refuser quelque chose pour son parent vaut un crime mais où pourtant ce qu’on consacre à nos dépenses téléphoniques dépasse de loin ce qu’on réserve à nos marmites reconnues pourtant être gourmandes.
Maintenant que tout cela est sur la voie de ne plus exister, qu’est-ce qui s’annonce à l’horizon ?
Nouakchott. Il est exactement 21 h. En plein dîner voilà que la discussion sur Mr Aziz reprenne le dessus. Question d’actualité les relèvements de fonction qui ne cessent de s’abattre. Voilà qu’un ami qui travaille à la primature m’a laissé bouche-bée par sa dernière parole : un coup d’état avorté.
Pour celui qui connaît bien la Mauritanie. Tout ceci est bien possible. Nos frasques politiques à travers l’histoire ne peuvent davantage que dire sur cette réalité incontestable.
En effet depuis le coup d’état fomenté par Aziz nommé coup de rectification, les ennemis des militaires ne sont devenus que nombreux. Et ils avaient tenu de telle manière que le report des élections prévues au début pour le 06 Juin au 18 Juillet fut l’une de leurs réalisations.
Et bien que la contestation issue de la victoire d’Aziz ne fût qu’un simple balbutiement, celui qui a assisté à son investiture pouvait reconnaître que cet homme travailleur ne fait pas pourtant l’aval de la majorité.
A cela il faut ajouter ce qu’il est entrain d’entreprendre actuellement autrement dit sa campagne de lutte contre la gabegie. Une campagne, il faut le reconnaître, qui n’arrangera pas certains d’entre nous qui y ont trouvé leurs indétournables sources de vie. Le retour de l’histoire n’est pas une réalité possible que les Etats-Unis d’Amérique ne sauraient admettre. Il en est de même pour une partie de notre population également. Un état de droit suppose le langage du mérite, de l’égalité mais aussi de la sanction. Mais que deviendra-t-il dans ce cas l’habitude ?
En effet, pourtant tout ce qu’en train d’accomplir Papa Aziz entre dans le cadre de notre bien commun. Le sens de son action est que l’on soit désormais fier de notre pays. Que l’on ait en fait enfin l’audace de pouvoir y convier des amis sans avoir honte de les faire visiter où que ce soit. Le sens de son action est de rendre durable le développement de notre pays en se focalisant sur un état de droit et d’égalité où comptera le mérite. Le sens de son action est de faire en quelque sorte que demain où après-demain qu’une race, une tribu ou une ethnie ne se réveille, armes en mains pour défendre leurs droits spoliés.
Le comprendra-t-on pour autant ou bien est-ce l’éternelle vengeance qui aura raison sur l’intérêt. Attendons et voyons…

11 octobre 2009

Les routes ? C’est vachement bien. Mais il faut les entretenir comme une plante. Et avant tout ceci d’abord les canalisations d’évacuation des eaux us

Le processus du changement est-il véritablement lancé ?
S’il faut croire par les faits, c’est le seul constat dont on pourra se le permettre pour le moment. Car en dehors du marathon de limogeages dont on ne cesse d’en être témoin chaque jour c’est la sortie du concept de projet de leur seul cadre théorique qui est, il faut le reconnaître, un véritable changement.
Preuve.
Nouakchott. Nous sommes le 09 octobre. Il est très exactement 18h GMT. Venant du marché capital, je me suis retrouvé devant un tas immense d’arbres déracinés. Las, habitué à voir des scènes semblables pour des futilités individuelles d’appropriation du bien commun, l’idée de ville verte dont beaucoup de cités à travers le monde ne cessent de se faire étiqueter pour des arguments mercantilistes à la fin vient d’être réduite voire compromise me dis-je. Mais penser ainsi c’est oublier que l’homme qui a le destin du peuple désespéré de Mauritanie est incontestablement une rupture avec le passé. Ainsi longeant ma piste, à quelques centaines de mètres de là j’ai pu lire sur un panneau « routes bloquées pour travaux d’intérêt commun ». Enfin un grand ouf sortait spontanément de moi.
A partir de cet acte je ne vois pas en Aziz, simplement un homme de spectacle mais plutôt celui d’action. L’homme qui fait puis laisse dire. Toujours bien informé, je ne crois pas avoir, même une seule fois, lu que tel projet se ferait tel jour comme il pouvait être le cas pour les régimes précédents.
Toutefois même venu un peu tard, nul ne peut, tout de même, dire qu’il est inutile surtout pour un pays, parent pauvre des villes modernes dignes de ce nom. Nouakchott est seule notre honneur mais elle est aussi seule notre honte. Les rares gouttelettes qui y tombent en ont fait la preuve incontestable : ce ne sont pas les logements seulement qui font défaut, nous manquons aussi du minimum nécessaire en termes d’infrastructures routières et celles de plaisance. Donc on attendait ce grand jour. Et puisque le ton est enfin donné, permettez-moi de conseiller par l’expérience du passé et pour l’intérêt de notre citoyen.
En effet, comme je le dis, les routes c’est incontestablement bien. Mais si seulement elles s’inscrivent dans un cadre général d’urbanisation civilisée bien planifiée consistant à parler de A d’abord avant de s’intéresser à B ensuite, elles ne pouvaient être que pérennes et durables. De ce fait, leur mise en place doit être précédée par celle des canalisations d’évacuation des eaux usées. En effet par l’expérience, nous savons que le principal problème de notre capitale est d’abord celui des eaux usées issues soit de stagnation des eaux de pluie (pendant l’hivernage) ou encore de débouchage des WC, lequel débouchage pèse lourd sur le faible revenu de foyers. Ce qui pousse la population à verser les eaux sales sur les routes goudronnées. Ensuite et enfin sachant le climat sablonneux de notre pays, les routes goudronnées doivent faire l’objet d’un traitement quotidien. L’on ne saura en construire sans s’en préoccuper. Pour s’en rendre il est important de voir les routes bitumées de campagne électorale d’Aziz. Bien que bien conçues et très bien faites, il n’est pas aujourd’hui facile de reconnaître ces routes, tellement elles sont polluées des dunes de sable de toute sorte. Ainsi, les routes ? C’est vachement bien. Mais il faut les entretenir comme une plante. Et avant tout ceci d’abord les canalisations d’évacuation des eaux usées….